C’est faux.
Les PPP sont attribués après une concurrence très vive garantissant les meilleurs prestations au meilleur coût.
Certes, l’opérateur privé a l’objectif de rémunérer les capitaux investis, les risques pris et les missions accomplies, et de réaliser un bénéfice.
Si construire une infrastructure représente un coût élevé, ce coût ne représente qu’une petite partie du coût global pour entretenir et exploiter cette infrastructure sur le long terme. Il est important de raisonner dès le départ sur le coût global de construction, de maintenance et d’exploitation d’une infrastructure, pendant tout le cycle de vie de l’équipement, ce que permet le PPP en fixant contractuellement ces coûts dès le démarrage du projet.
Coût global d’une infrastructure : exemple du Stade de France
Le coût de la construction ne représente qu'une petite partie du coût global pour entretenir et exploiter une infrastructure sur le long terme.
Pour pouvoir dire que les PPP coûtent cher, il faudrait comparer avec ce que le même équipement coûterait à la collectivité en maîtrise d’ouvrage publique et régie publique en termes de coûts et de délais de construction, de coûts de financement, de coûts d’entretien et de maintenance (notamment coûts de personnel) et de coûts de gestion pendant 10, 20, ou 30 ans. Cet exercice comparatif n’est malheureusement pas souvent réalisé.
- Tout le monde a un avis mais qui sait précisément ce qu’est un PPP ?
- Pourquoi confier au secteur privé la mission de gérer des infrastructures publiques ?
- Selon leurs détracteurs, les PPP n’auraient aucun avantage
- Les PPP coûteraient cher
- Les PPP seraient une menace pour les PME
- Les PPP seraient une « bombe à retardement » pour les finances publiques
- Le privé ne penserait qu’au court terme et pas au long terme
- Le mode de financement des PPP serait opaque
- Les PPP auraient parfois une mauvaise image
- Les PPP : un modèle franco-français ?