110,100 € Le prix de l'action a baissé de -0,14 %   02/05/2024 17:35

Feu vert pour le Plan de relance autoroutier sur le réseau VINCI Autoroutes

Image d'illustration

17 Septembre 2015 - Nouveaux contrats - France

Le décret approuvant les avenants aux conventions passées entre l’État français et les sociétés concessionnaires d’autoroutes a été publié au Journal officiel le 23 août 2015, marquant le lancement du Plan de relance autoroutier de VINCI Autoroutes. Validé par la Commission européenne, ce plan est un partenariat entre l’autorité publique et le secteur privé, visant à moderniser les infrastructures autoroutières en France, à soutenir la croissance économique des territoires et à contribuer à la création d’emplois. Il permettra d’améliorer la sécurité des automobilistes, de faciliter l’accès aux autoroutes depuis le réseau secondaire et de fluidifier le trafic en allégeant la circulation sur les sections situées sur les corridors reliant le sud au nord de l’Europe. Les sociétés concessionnaires de VINCI Autoroutes se sont engagées à réaliser plus d’une centaine de projets de création, d’élargissement – notamment sur certaines sections des autoroutes A9, A10, A61 et A63 – et de rénovation d’infrastructures. À l’échelle du réseau VINCI Autoroutes, qui couvre la moitié du réseau national autoroutier concédé, le Plan de relance prévoit environ 150 opérations réparties sur 11 régions et 31 départements. Il représente pour VINCI un financement de 2 milliards d’euros, sur les 3,2 milliards de l’investissement total du secteur privé, avec en contrepartie l’allongement de la durée des contrats de concession.

Afin d’améliorer l’insertion environnementale du réseau VINCI Autoroutes dans les territoires, environ 140 opérations sont prévues, au bénéfice des espaces traversés et de leurs habitants. Au-delà des obligations légales, ces initiatives visent une meilleure protection des milieux naturels, notamment grâce au rétablissement des continuités écologiques pour la petite faune, aux aménagements hydrauliques, au génie écologique, à l’installation d’éco-ponts, etc. Il s’agit enfin de réduire les nuisances sonores par l’installation de protections acoustiques le long d’axes anciens très fréquentés. Au total, plus de 140 millions d’euros seront consacrés exclusivement à cet objectif environnemental.