117,100 € Le prix de l'action a augmenté de +0,09 %   18/03/2024 17:35

Engagement environnemental des entreprises : les salariés en sont les premiers acteurs !

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22 Septembre 2022 - Développement durable - France

Pour soutenir la politique environnementale des entreprises, le rôle de chacune de ses parties prenantes est clé. À commencer par celui des salariés. Impliqués dans la transition écologique, ils sont 68 % en France à vouloir bénéficier de plus de formations à ses enjeux dans le cadre de leur travail. Il ne s’agit pas seulement de les sensibiliser aux écogestes quotidiens, mais véritablement de s’appuyer sur leur motivation et leurs expertises pour faire avancer la transition environnementale d’une entreprise.

Quoi de mieux pour embarquer les collaborateurs – futurs et actuels – dans le projet d’une entreprise que de leur proposer d’en être les premiers acteurs ? En ce qui concerne l’environnement, des programmes sont lancés un peu partout pour leur permettre de soumettre leurs initiatives.
Et le rôle de l’entreprise, là-dedans ? Créer les conditions favorables pour que chacun puisse participer, structurer les idées, accompagner. Chez VINCI, les initiatives sont organisées autour de trois grands axes : agir pour le climat (réduction des émissions de gaz à effet de serre) ; optimiser les ressources grâce à l’économie circulaire ; préserver les milieux naturels et la biodiversité. Le cadre est donné pour que les collaborateurs proposent leurs idées !

S’APPUYER SUR LES EXPERTISES ET LES IDÉES DES SALARIÉS

Faire remonter les initiatives du terrain

Plus l’entreprise est grande, décentralisée et diversifiée dans ses activités, plus les idées foisonnent. Chez VINCI, on compte 260 000 collaborateurs, répartis dans 120 pays et plus de 3 200 business units, exerçant une large panoplie de métiers : construction de bâtiments et d’infrastructures, transition énergétique et numérique, concession d’infrastructures de mobilité…
Ces collaborateurs sont à même de trouver des réponses aux besoins et enjeux locaux.

C’est de ce constat qu’est né le Prix de l’Environnement, un challenge interne visant à cadrer, rationnaliser et faire remonter les idées du terrain.
Les critères ? Elles doivent être innovantes, impactantes et réplicables, afin qu’elles infusent partout dans l’entreprise. Dans chaque région, des relais ont été déployés pour piloter la démarche et accompagner les candidats dans la préparation de leur dossier. Ces derniers ont ensuite été déposés sur une plateforme en ligne, où tous les collaborateurs ont pu voter pour leurs projets préférés.

« Ces milliers d’initiatives dessinent une mosaïque où chaque pièce s’inscrit dans un mouvement d’ensemble. Elles montrent un enthousiasme, une envie de s’engager qui émane des forces vives de l’entreprise, et une vraie capacité de changement. »
Isabelle Spiegel, directrice de l’environnement

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Exegy, la gamme de bétons bas-carbone, initiative lauréate au Prix de l’Environnement VINCI

Découvrez toutes les initiatives lauréates au Prix de l’Environnement VINCI

De l’initiative à la start-up

Autre moyen d’action proposé aux collaborateurs : transformer leur projet en start-up, et devenir des intrapreneurs. Chez VINCI, c’est la plateforme d’innovation et de prospective Leonard qui, à travers son Parcours Intrapreneurs, incube ces start-up pendant plusieurs mois. Au programme : du coaching, des conseils d’experts et des mises en relations avec les acteurs de l’écosystème de l’innovation. Jérôme de Tomasi, collaborateur de VINCI Construction, y a par exemple développé Waste Marketplace, une plateforme de gestion des déchets sur les chantiers.

De la start-up à la filiale

Et après ? Certains projets incubés chez Leonard deviennent des entreprises de VINCI à part entière. Maxime Varin peut en témoigner : sa start-up SunMind est devenue une filiale de VINCI Concessions. Elle propose aux entreprises de concevoir, de financer, de construire et de maintenir une centrale solaire photovoltaïque en autoconsommation sur leur toiture ou sur leurs surfaces non utilisées. Et déjà, ses débuts sont prometteurs. Après l’avoir financée, développée et construite, elle exploite désormais la première centrale solaire aéroportuaire du Portugal, à Faro.

RENFORCER L’ATTRACTIVITÉ DE L’EMPLOYEUR

C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups : les programmes participatifs permettent non seulement de faire naître des solutions, mais aussi de renforcer l’attractivité de l’employeur auprès des candidats et collaborateurs. L’enquête du CSA le confirme, 48 % des salariés français envisagent de changer de travail, dans le but d’exercer un métier qui s’inscrit dans la transition écologique.
Car ce qui est aussi proposé, c’est la possibilité d’acquérir des compétences en adéquation avec les enjeux actuels. Ainsi, l’implication des relais sur le terrain lors du Prix de l’Environnement a permis d’élargir et de diversifier le réseau des personnes compétentes sur les enjeux environnementaux au sein de VINCI.

Rencontre avec Sarah Colombié, collaboratrice chez VINCI Immobilier et porteuse d’une initiative lauréate au Prix de l’Environnement VINCI : « Revaloriser les friches du passé »

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Pouvez-vous résumer votre initiative ?
« Revaloriser les friches du passé » consiste à réhabiliter et dépolluer 50 friches industrielles situées partout en France. Nous luttons ainsi contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain.

Et aujourd’hui, où en est son déploiement ?
Nous déployons cette initiative partout en France, sur tous les territoires où VINCI Immobilier est présent. Le déploiement de cette initiative porte sur deux volets : le premier, c’est les 50 friches industrielles que nous avons acquises il y a trois ans. Donc on a commencé les travaux de dépollution sur une dizaine de fonciers et avons sécurisé la sortie future sur une quarantaine de sites. Aujourd’hui nous regardons d’autres opportunités de développer ce partenariat pour lutter là encore contre l’artificialisation des sols.

Travaillez-vous avec des partenaires ?
Nous déployons l’initiative bien sûr avec des partenaires extérieurs - des associations, des entreprises, des collectivités – mais aussi avec les entreprises du groupe VINCI. Sur plusieurs volets : le volet technique, social, sociétal. C’est vraiment un projet transverse.

Quel est l’impact de votre initiative ?
Cette initiative elle a un impact fort dans notre métier puisqu’elle fait résonnance avec la loi Climat et Résilience qui a été votée récemment en France qui vise à lutter contre l’artificialisation des sols pour arriver à un objectif ZAN : Zéro Artificialisation Nette. En tant que promoteur, on contribue largement à cet objectif et ces initiatives encore plus.

Selon vous, que faudrait-il pour que cette initiative prenne plus d’ampleur ?
Nous besoin de mettre en place un réseau de partenaires – au sein du groupe VINCI par exemple – pour identifier des friches industrielles sur lesquelles on pourrait venir dépolluer, renaturer, développer des projets immobiliers durables. L’objectif pour VINCI Immobilier est de réaliser 50 % de son chiffre d’affaires en recyclage urbain avant 2030.