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Le Stade de France a 18 ans

Image d'illustration

28 Janvier 2016 - Événements - France

Conçu par les architectes Michel Marcary, Aymeric Zublena, Michel Regembal et Claude Costantini, et réalisé par VINCI et Bouygues, le Stade de France a été construit dans un délai record de 31 mois, entre mai 1995 et novembre 1997. Il a été inauguré le 28 janvier 1998.

Près de 5000 personnes et plus de 200 entreprises auront œuvré sur ce chantier exceptionnel. Celui-ci a fait appel à des techniques à la fois de travaux publics (structures des gradins, haubans et ancrages du toit) et de bâtiment (locaux intérieurs, surfaces habitables sous les gradins, façades vitrées). Environ 15 000 plans ont été nécessaires en phase d’études.

L’un des principes clés de l’architecture du Stade de France est son ouverture à la ville. Dans l’Antiquité, les arènes constituaient des objets urbains magnifiques. Ainsi les architectes ont-ils fait le choix d’un projet respectueux de l’échelle urbaine existante et tissant des liens étroits avec les quartiers riverains. L’ancrage en profondeur de l’ouvrage, à 11 mètres au-dessous du parvis) permet d’adoucir sa monumentalité, la hauteur étant limitée à 35 mètres. Intégré à la ville de Saint-Denis, il tend son vélum en direction des quartiers avoisinants, révélant depuis le belvédère une vue panoramique sur la ville, la basilique de Saint-Denis, et plus loin, le Sacré Cœur et la Tour Eiffel.

Le Stade de France constitue un jalon du nouvel axe symbolique Nord-Sud de la région parisienne. Dans le droit-fil de l’amphithéâtre antique, sa forme est celle de l’ellipse, qui concentre tous les regards et assure une meilleure convivialité autour des événements qu’il accueille.

Un ouvrage exceptionnel pour des événements sportifs prestigieux

Le stade de France a accueilli des événements sportifs exceptionnels, parmi lesquels la Coupe du monde de football en 1998, les Championnats du monde d'athlétisme en 2003, la Coupe du monde de rugby en 2007. Cette année le Stade de France accueillera 7 matchs de l'Euro 2016 dont le match d'ouverture et la finale.

Véritable auréole flottant à 43 mètres au-dessus de la pelouse, suspendue par l’intermédiaire de haubans à une série de mâts effilés, le toit est l’un des aspects les plus remarquables du Stade de France. Sa surface (6 hectares, soit l’équivalent de la place de la Concorde) et son poids (13 000 tonnes, soit deux fois la Tour Eiffel) constituent une prouesse technique. Il protège les 80 000 spectateurs sans couvrir l’aire de jeu. Tous les équipements d’éclairage et de sonorisation sont logés à l’intérieur, pour ne pas gêner la visibilité.

La verrière, teintée au centre, filtre les rayonnements rouges et infrarouges nuisibles à la croissance du gazon, mais laisse passer les bleus, nécessaires à sa santé. La tribune basse, d’une capacité de 25 000 places, est mobile. Elle peut reculer de 15 mètres sous la tribune médiane pour laisser apparaître la totalité de la poste d’athlétisme et les sautoirs. Le déplacement s’effectue en dix éléments distincts de 700 tonnes chacun. Ce dispositif permet de convertir le Stade de France en un stade olympique de 75 000 places, sans pour autant altérer la visibilité des spectateurs lors des matchs de football et de rugby. Il est également possible d’accueillir 25 000 personnes sur la pelouse lors des grands spectacles, ce qui porte la capacité maximale théorique du Stade de France à 100 000 spectateurs.

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80 000 places assises en version football/rugby

120 portillons

Le toit du Stade de France pèse l'équivalent de presque deux Tour Eiffel, soit 13 000 tonnes

31 mois de travaux

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Stéphanie Malek
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