Notre histoire
Le groupe VINCI est l’héritier d'une constellation d'entreprises dont les métiers d'hier sont aujourd’hui toujours les nôtres. L’histoire de VINCI remonte au XIXe siècle. Plus d’un siècle de réalisations au service d’une ambition partagée : être utile aux hommes et attentif à la planète.
Comment VINCI est devenu VINCI
1899
Création du Groupe
1899
Création de la société Girolou (centrales et réseaux électriques, concessions)
Alexandre Giros : Fondateur et président de 1932 à 1937
Né en 1870, formé à l'école Polytechnique, Alexandre Giros s'associe en 1899 avec l'un de ses camarades de promotion Louis Loucheur pour fonder la SGE. Il participe à la promotion du béton armé, en devenant l'un des fondateurs de la Chambre syndicale des constructeurs en ciment armé, en 1903. Il reste aussi l'un des grands de l'électricité au XXe siècle puisqu'il exerce des fonctions dans pas moins de treize sociétés du secteur. Là, comme à la SGE, il cherche à mettre en œuvre une politique sociale audacieuse, sans pour autant accepter de jouer un rôle politique. Promu commandeur de la Légion d'honneur en 1934, il demeure très attaché aux valeurs du travail et au devoir familial. Par l'intermédiaire de ses filles, la famille Giros règnera longtemps encore sur la SGE : Denise et Madeleine se marient respectivement avec Jean Matheron et Paul Huvelin, deux futurs dirigeants de la SGE. Il décède en 1937.
Louis Loucheur : Fondateur (1872-1931)
Né en 1872, issu d'une famille protestante installée à Roubaix et passé comme son associé Alexandre Giros, par l'école Polytechnique, il exerce en plus de sa vie professionnelle, une intense activité politique. Remarqué pour ses talents d'organisateur ainsi que pour sa connaissance du secteur de l'armement, il est promu en 1916 sous-secrétaire d'État à l'artillerie et aux munitions, poste essentiel en temps de guerre. En 1917, il devient même ministre de l'Armement, en remplacement d'Albert Thomas et il s'acquitte de sa tâche en donnant la priorité à une production intensive.
Après l'armistice, il occupe le poste de ministre de la Reconstruction industrielle, puis celui de ministre des Régions libérées ; il joue aussi un rôle important dans le règlement des réparations allemandes. Ce contentieux entraîne d'ailleurs sa démission en 1922. Pourtant, en 1928, le cofondateur de la SGE, un homme de gauche, parvient à faire voter la loi dite Loucheur qui prévoit la construction de 200 000 habitations bon marché en cinq ans. Les bases de l'interventionnisme croissant de l'État dans ce secteur sont désormais posées. Il consacre la fin de sa vie à soutenir l'idée européenne, en vain. Il décède en 1931.
1905
La première concession à Roubaix et à Tourcoing
Général Tricon-Dunois (1896-1996)
Fils du fondateur de la société des Grands Travaux en béton armé, le général Tricon-Dunois possède l’originalité d’avoir été à la fois général d’armée et chef d’entreprise. Parti en 1940 rejoindre le général de Gaulle à Londres, il s’engage dans les Forces Françaises Libres. Détaché auprès du général Leclerc, il participe activement au ralliement de l’Empire africain, avant de prendre part aux opérations italiennes, à la libération de Marseille et de Strasbourg. Son action s’interrompt en Allemagne, après la chute du Reich.
1908 – 1946
Électrification (concessions d’énergie)
1908
Fondation et ascension de la SGE (Société Générale d’Entreprises)
En quelques années, Girolou s’impose comme l’un des grands installateurs de centrales et de réseaux électriques. La SGE se développe à un rythme très soutenu, devenant même, à partir de 1910, la deuxième entreprise française de travaux publics après GTM (Grands Travaux de Marseille). Pendant le premier conflit mondial, la société se consacre à l’effort national de défense. Puis, malgré un environnement parfois délicat, elle poursuit son développement, en prenant part à des chantiers majeurs, à l’image de celui de la Truyère ou de l'aménagement du Drac. Le second conflit mondial frappe à nouveau la société, contrainte d’abandonner ses positions coloniales.
Amédée Alby (Président de 1908 à 1932)
Diplômé de l'École polytechnique, il devient ingénieur du corps des ponts et chaussées en 1885. Il est nommé en 1906 ingénieur conseil de la société Westinghouse. Il participe notamment à la conception du Pont Mirabeau, achevé en 1896 à Paris. Il a également collaboré au chantier du pont Alexandre III et de la passerelle Debilly.
Il est président de la Société générale d'entreprises (SGE) de 1908 à 1932, puis président honoraire jusqu'en 1942. Il entre également au conseil d’administration de la Compagnie des chemins de fer du Midi. Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1921.
1908
Éclairage du Salon de l’automobile
1909
L’électrification rurale
Edmé Campenon (1872-1962)
Issu d’une famille de vielle noblesse et destiné à intégrer l’école Polytechnique, il choisit de s’enrôler en tant que simple soldat puis de parcourir le monde. En 1910, il accède à l’univers des travaux publics et fonde dix ans plus tard la société Campenon Bernard avec André Bernard, jeune ingénieur des Arts et métiers. Le succès de cette association s’explique par la qualité des collaborateurs de Campenon Bernard, le talent d’Eugène Freyssinet, ainsi que la richesse des relations entretenues par Edmé Campenon. Il demeure PDG de la société Campenon Bernard jusqu’en 1958.
Charles Rebuffel (1861-1942)
Descendant d’une famille de négociants marseillais, Charles Rebuffel entre aux GTM en qualité de polytechnicien et d’ingénieur des ponts et chaussées. Il y mène à bien les travaux d’assainissement prévus dans la cité phocéenne. Le succès de ce chantier lui permet de devenir rapidement un homme clé des GTM et d’en assurer la présidence, de façon continue, entre 1917 et 1940. Très influent dans le milieu de l’électricité, il siège dans de très nombreux conseils d’administration et préside cinq sociétés du secteur. Néanmoins, les GTM restent sa préoccupation première : grâce à l’aide de ses managers, il structure le groupe en un puissant réseau de filiales et de participations.
André Garczynski (1888-1944)
Issu d’une famille polonaise installée dans la Sarthe depuis les guerres napoléoniennes, André Garczynski effectue ses études à l’Institut d’électricité de Grenoble, avant de s’associer en 1919 avec Gaston Traploir. Passionné d’automobile, il manifeste un grand intérêt pour les questions sociales et participe activement à la création des Caisses d’assurances sociales, ancêtre de la sécurité sociale. Resté au Mans en 1940 pour protéger son entreprise, il est arrêté par la gestapo en 1943, puis déporté au camp de Buchenwald où il meurt un an plus tard.
1923
Chantier des Eaux de la Voulzie
Lionel Ignace (1900-1997)
Lionel Ignace participe aux côtés de Georges Courtois à la création de la Société Française du Vialit en 1924. En 1955, il en devient le dirigeant. Mais Lionel Ignace est aussi une grande figure de la route en raison de son activité syndicale : cofondateur de l’Union des syndicats de l’industrie routière de France, il accède en 1953 à la présidence du syndicat des Entrepreneurs des travaux routiers de France avant d’être nommé vice-président honoraire de la Fédération nationale des travaux publics.
Albert Cochery (1898-1981)
Né dans le Nord et très tôt orphelin, il se distingue lors de la Première Guerre Mondiale, en apportant de précieux renseignements à l’Etat-major. En 1926, il fonde une société qui porte son nom et qui exploite des sous-produits de la sidérurgie : le laitier des hauts-fourneaux sert de base au tarmacadam. Idée simple mais géniale qui assure le développement de l’entreprise et qui fait d’Albert Cochery un représentant et un symbole de la profession.
Sylvain Bourdin (1884-1950)
D’origine angevine, Sylvain Bourdin fait des études de droit avant de reprendre une entreprise de cylindrage basée à Angers. Gestionnaire avisé, il ne s’intéresse guère à la technique ; en revanche, son habileté et ses relations suivies avec de nombreux ingénieurs des ponts et chaussées lui suffisent pour asseoir la réputation de sa société. En 1928, il s’associe avec Louis Chaussé, plus technicien et pragmatique que lui : de leur collaboration naît Bourdin et Chaussé, une entreprise routière qui se hisse peu à peu au rang des plus importantes de France.
Louis Chaussé (1897-1980)
Fils d’un ouvrier travaillant dans les mines d’ardoises d’Anjou, il est engagé après la Première Guerre Mondiale dans l’entreprise routière Gaétan Brun. Il s’associe en 1928 avec Sylvain Bourdin. À la mort de ce dernier, Louis Chaussé devient le seul responsable de la routière qu’ils ont créée ensemble : Bourdin Chaussé. Proche de son personnel et visitant fréquemment les chantiers, il réussit à imposer son entreprise parmi les premières de France.
Eugène Freyssinet (1879-1962)
Né en Corrèze, Eugène Freyssinet effectue sa scolarité à Paris, au lycée Chaptal, puis à Polytechnique et aux ponts et chaussées. Après avoir passé près de dix ans dans l’administration, il participe activement au développement des Entreprises Limousin, dont il devient l’un des associés. Freyssinet y réalise des prouesses techniques, grâce à un goût prononcé pour l’innovation. En 1929, il rompt avec les Entreprises Limousin : cette société n’envisage pas de développer le procédé de la précontrainte, dont il a déposé le brevet un an auparavant. Il faut attendre l’appui d’Edmé Campenon et la création de la société technique pour l’utilisation de la précontrainte (STUP) pour que cette invention soit exploitée et que le talent d’Eugène Freyssinet puisse réellement s’exprimer.
Gaston Traploir (1889-1968)
Fils d’un inspecteur des chemins de fer, lui-même ingénieur formé à la pratique du béton armé et de l’électricité, Gaston Traploir trouve en André Garczynski un associé idéal. Au cours d’un voyage aux États-Unis, dans les années 1930, il découvre les vertus du taylorisme qu’il décide d’appliquer à son entreprise. Inventeur talentueux et gestionnaire avisé, il s’efforce de donner une organisation moderne à la société qu’il préside jusqu’au milieu des années 1960.
1932
Aménagement d’une section du Rhin
Pierre Chaufour (1901-1970)
Centralien, il se marie avec l’unique fille d’Alexandre Dumez et se voit peu de temps après engagé par son beau-père en qualité de conducteur de travaux. À la mort de ce dernier, il prend les rênes de la société et se révèle un grand meneur d’hommes. Bloqué en Algérie en 1942, il prend part au combat de la France Libre et devient, à la Libération, président d’honneur des anciens combattants de sa division. A sa mort, en 1970, c’est son frère André qui lui succède à la tête de Dumez.
1934
Sauvetage de la gare maritime du Havre
Ernest Weyl (Président de mars 1937 à juillet 1937)
Polytechnicien d’origine alsacienne, Ernest Weyl débute aux manufactures de l’État avant d’entrer à la Régie Générale des Tabacs de l’Empire Ottoman. Remarqué par Loucheur, il devient l’un de ses principaux collaborateurs au ministère de l’Armement. Dès 1922, il est promu administrateur délégué de la SGE. Après la disparition d’Alexandre Giros, en mars 1937, Ernest Weyl prend la présidence de la SGE, mais il ne lui survit que très peu puisqu’il décède le 1er juillet de la même année.
Henry Laborde Milaa (Président de 1937 à 1947)
Né en 1886, il entre à Polytechnique dans le corps des Ponts. Mobilisé comme ingénieur du génie, il combat à Verdun où il est gravement blessé. Il entre à la SGE en août 1919 comme directeur des travaux et est remarqué par Alexandre Giros qui l'appelle en 1925 au poste de directeur général. Il joue un rôle déterminant dans le redressement de la société.
Devenu administrateur délégué en 1933, il manifeste un intérêt particulier pour l'électricité et s'impose comme successeur d'Alexandre Giros. La présidence de la SGE lui est confiée le 29 septembre 1937 et il doit faire face avec prudence et perspicacité aux difficultés de la période de guerre. Il cède ses fonctions en 1947 à Jean Matheron.
1946 – 1966
L'ère de la construction
1946
Le leader du génie civil
1947
Reconstruction du port de Dunkerque
Jean Matheron (Président de 1947 à 1971)
Diplômé de l'École polytechnique et de l'École nationale des ponts et chaussées, Jean Matheron épouse la fille aînée d'Alexandre Giros, cofondateur de la SGE, et dès 1931, entre au conseil d'administration.
Après la Seconde Guerre Mondiale, il succède à Henri Laborde-Milaa, président de la SGE. Attaché à ce poste pendant près d'un quart de siècle, il s'efforce de promouvoir la réputation de la société, tout en entretenant l'esprit familial qu'il incarne. Sa politique est guidée par une très grande prudence financière dont témoigne sa volonté de n'inscrire au bilan que les travaux réellement exécutés.
1952
Construction des viaducs de Caracas
René Gonon (1906-2001)
Né en 1906, René Gonon effectue sa scolarité au Lycée Ampère de Lyon, puis à l’école Polytechnique et aux ponts et chaussées. Il commence sa carrière professionnelle à la SNCF où il s’occupe de la région Nord. Ce n’est donc qu’en 1951 qu’il entre aux GTM (Grands Travaux de Marseille) et six ans plus tard, en 1957, il en devient président. Il conserve ce poste jusqu’en 1972 mais son influence s’étend bien au-delà de cette simple date. Doté de véritables talents d’innovateur, son action est régie par trois principes : esprit d’équipe, confiance et franc-parler.
1966 - 1988
Absorption par la CGE
1966
Livraison du viaduc d’Oléron
1966
Prise de contrôle de la SGE
1968
Sauvetage du temple d'Abou Simbel
1969
Réalisation des autoroutes Paris-Le Mans et Paris-Poitiers
Années 70
La montée du nucléaire
Roger Schulz (Président de 1971 à 1974)
Né le 21 novembre 1919 à Paris, diplômé de l’École centrale, il entre en 1943 comme ingénieur attaché à la direction générale des Aciéries de Longwy et y reste jusqu’en 1950, date à laquelle il est recruté comme directeur à la Banque de Paris et des Pays-Bas. Il en devient directeur général adjoint en 1967 et le demeure jusqu’en 1969.
Il a occupé les fonctions de président-directeur général de la Compagnie des machines Bull (1964-1966), de président, puis d’administrateur de l’Omnium de participations financières et industrielles (OPFI), de président-directeur général de la Compagnie générale des Lampes (1969-1972), d’administrateur, puis de vice-président délégué de la Compagnie Thomson-CSF (1969-1972), d’administrateur puis de directeur général de la Compagnie française Thomson-Houston-Hotchkiss-Brandt, de vice-président-directeur général (1972-1973), puis de vice-président d’Alsthom-Atlantique, d’administrateur de la SGE, de CGEE-Alsthom, de l’Électrobanque, des Câbles de Lyon. Le 31 décembre 1974, il cède son siège à Pierre-Donatien Cot..
Pierre-Donatien Cot (Président de 1975 à 1980)
Né à Paris le 10 septembre 1911, il entre à Polytechnique puis à l’École nationale des ponts et chaussées. Il débute comme ingénieur des ponts et chaussées à Paris (1936), devient ingénieur en chef du Port autonome du Havre (1945), directeur technique (1951) puis directeur général d’Aéroports de Paris (1955-1967). En 1963, il est nommé ingénieur général des ponts et chaussées. Directeur général de la compagnie nationale Air France (1967-1974), président de l’Institut géographique national (1967-1975). Il est nommé à la tête de la SGE en 1975 et entre en 1977 au conseil d’administration de CEEE-Alsthom. Le 1er janvier 1980, il cède la place à Paul Naudo.
1976
Réalisation du Complexe olympique de Montréal
Freyssinet a participé activement à la réalisation du complexe olympique de Montréal au Canada qui accueille les Jeux de 1976. Le groupe construit notamment le vélodrome pour lequel a été mis au point un système particulier de décentrement de la couverture par vérinage sur les 4 culées.
Construction du Centre Beaubourg à Paris.
Imaginé par Renzo Piano et Richard Rogers, et construit par les GTM, le centre Georges-Pompidou est l’un des bâtiments parisiens les plus marquants de la seconde moitié du 20e siècle, même si l'intégration de ce « paquebot de la culture » dans le quartier a été difficilement acceptée.
1977
Construction du Centre Beaubourg à Paris.
1977
Construction du pont de Brotonne
Paul Naudo (Président de 1980 à 1984)
Paul Naudo est né en 1926 à Prades (Pyrénées-Orientales). Il est diplômé de l’École centale. En 1956, il s’associe avec l’un de ses anciens camarades de promotion, Roger Devars du Mayne, pour fonder la société Devars-Naudo, spécialisée dans les travaux publics et la réalisation d’usines. En 1970, ils reprennent les Établissements Sainrapt et Brice, dont Paul Naudo devient le président-directeur général et Roger Devars du Mayne le vice-président. Paul Naudo devient chairman (1968) d’Indumat Great Britain Ltd à Londres, puis de Sabrice Corporation à New York (1972) et de Sabrice Limitée à Montréal (1973).
Administrateur de nombreuses sociétés, il entre dans les années 1970 au conseil d’administration de la FNTP et du Syndicat professionnel des entrepreneurs de travaux publics de France, où il assure la fonction de secrétaire du bureau. Vice-président du Syndicat des entreprises françaises de travaux publics à vocation internationale (Sefi), il accède en 1980 jusqu’en 1984 à la présidence de la SGE, devenue SGE-SB en 1981.
1984
La Compagnie de Saint-Gobain devient l’actionnaire majoritaire de la SGE
Serge Michel (Président de 1984 à 1990)
Serge Michel a passé la totalité de sa vie professionnelle dans le monde du bâtiment et des travaux publics. Dès 1951, il entre comme directeur chez SEAS, puis devient en 1955 directeur des Établissements Houdry. Dès 1967, il intègre le groupe Saint-Gobain en tant que directeur commercial de Socea puis en devient président.
Il occupe ensuite successivement à la Compagnie de Saint-Gobain les postes de directeur général adjoint et de directeur de la branche entreprises de services. Il accède ensuite à la SGE en tant que président de 1984 à 1988 puis président du Directoire de 1988 à 1990. Directeur général adjoint de la Compagnie générale des eaux de 1991 à 1992, il est président de Soficot.
1985
Réalisation du Parc de la Villette à Paris
Pierre Léon-Dufour (1937-2001)
Pierre Léon-Dufour est né en 1937 à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées. Diplômé de l’École nationale des ponts et chaussées, il travaille déjà au sein du groupe GTM, lorsque celui-ci se lance dans l’aventure des parcs de stationnement. Pierre Léon-Dufour joue un rôle déterminant dans le développement des parcs GTM qu’il préside pendant dix ans entre 1986 et 1996. Il s’implique aussi dans le syndicalisme professionnel en fondant Syncoparc (Syndicat national des concessionnaires de parcs publics de stationnement).
1987
Construction de la centrale nucléaire de Golfech
1988 – 2000
Internationalisation
Guy Dejouany (Président de 1990 à 1996)
Diplômé de l'École polytechnique, ingénieur des ponts et chaussées, Guy Dejouany a effectué l'essentiel de sa carrière à la Compagnie générale des eaux (devenue Vivendi) dont il a été successivement directeur général adjoint en 1965, directeur général en 1972, administrateur-directeur général en 1973 et président-directeur général de 1976 à 1996. Il a été président-directeur général de SGE de 1990 à 1996 (filiale de la Compagnie générale des eaux).
1994
Inauguration du tunnel sous la Manche
1995
Construction du Pont de Normandie
Le pont de Normandie réalisé par un groupement composé notamment de Campenon Bernard, Dumez, GTM, Sogea et Freyssinet est le deuxième plus long pont à haubans du monde à cette époque avec une travée principale de 856 m. Il relie le Havre à Honfleur en franchissant l’estuaire de la Seine. D’une longueur totale de 1 966 m, le pont comprend deux pylônes en béton culminant à 215 m. D’une portée plus modeste que les grands ponts suspendus, le pont de Normandie constitue cependant un progrès considérable dans le domaine des ponts à haubans. Il peut notamment résister à des vents supérieurs à 300 km/h.
1996
Réorganisation de la SGE
Jean-Marie Messier (Président de 1996 à 1997)
Diplômé de l'École polytechnique et de l'École nationale d'administration, Jean-Marie Messier a débuté sa carrière comme inspecteur des finances en 1982. Il a été successivement directeur de cabinet du ministre en charge des privatisations, conseiller technique du ministre de l’Économie et des Finances de 1986 à 1988, associé-gérant de la banque Lazard Frères et Cie de 1989 à 1994.
Entré comme administrateur-directeur général en 1994 dans la Compagnie générale des eaux (devenue Vivendi en 1996), il en est devenu président-directeur général jusqu'en 2002. Il a été président-directeur général de la SGE de 1996 à 1997 (filiale de Vivendi).
Antoine Zacharias (Président de SGE puis de VINCI de 1997 à 2006)
Diplômé de l'ENSEEIHT, Antoine Zacharias a occupé différents postes de responsabilité au sein de la Compagnie générale des eaux, où il a effectué l'essentiel de sa carrière. Il a notamment été directeur régional à Lyon et chargé du développement et du suivi des activités allemandes du Groupe. Il a été nommé directeur général adjoint de la Compagnie générale des eaux en 1994 et membre du Comité exécutif de Vivendi en 1995.
Administrateur-directeur général de la SGE depuis 1991, il en est devenu président en juin 1997. Il a démissionné de Vivendi en avril 2000, au moment où Vivendi a ramené sa participation dans SGE à 17 %. Il est l'artisan du rapprochement de VINCI avec Groupe GTM, qui a hissé VINCI en 2000 au rang de numéro un mondial de la construction, des concessions et des services associés.
1998
Tour Jin Mao en Chine
1998
Livraison du Stade de France
1998
Le pont Vasco de Gama à Lisbonne ouvert à la circulation
Inauguré en 1998, le pont Vasco de Gama est un ouvrage de 17 km de long qui comprend un pont principal à haubans de 824 m de long, quatre viaducs de 488 m, 672 m, 6 531 m et 3 825 m de long, un échangeur, une aire de service et de péage. L’ensemble est calculé pour subir sans dommage un tremblement de terre d’une amplitude plus de quatre fois supérieure à celui qui détruisit la capitale en 1755. Placé lors des travaux sous la direction de Campenon Bernard, l'ouvrage est depuis sa livraison exploité en concession par VINCI.
1999
Climatisation et protection incendie du Reichstag à Berlin
2000 - aujourd'hui
Naissance et développement de VINCI
2000
Naissance et indépendance de VINCI
Léonard de Vinci
Hommage au génie multiple de cet homme à la fois artiste, scientifique et ingénieur, le nom VINCI place l'identité du Groupe sous le signe de l'humanisme, de l'inventivité et du défi technique. Personnage clé du patrimoine culturel universel, Léonard de Vinci reflète également l’ancrage européen du Groupe.
Les connecteurs
Le logotype de VINCI est composé de connecteurs utilisés jadis par les bâtisseurs de cathédrales pour solidariser les pierres entre elles. Pour le Groupe, ils sont un symbole de construction pérenne et de solidité, et ils évoquent aussi la dynamique de réseaux, l’interconnexion de nos métiers et savoir-faire.
2001
Création du principal acteur mondial du stationnement
2002
Entrée de VINCI au CAC 40
2003
La galerie des Glaces du château de Versailles restaurée par VINCI
2004
Mise en service du pont Charilaos-Trikoupis (Rion-Antirion) reliant le Péloponnèse à la Grèce continentale
2006
Création de VINCI Autoroutes
Yves-Thibault de Silguy (Président de juin 2006 à mai 2010)
Yves-Thibault de Silguy est licencié en droit de l’université de Rennes, diplômé d’études supérieures de droit public, de l’Institut d’études politiques de Paris, section service public, et de l’École nationale d’administration. De 1976 à 1988, il exerce diverses fonction au sein des ministères. De 1988 à 1993, il est nommé directeur à la direction des affaires internationales, puis directeur des affaires internationales du groupe Usinor-Sacilor. De 1993 à 1995, il exerce différentes fonctions au cabinet du Premier ministre. De 1995 à 1999, il est commissaire européen en charge des affaires économiques, monétaires et financières. De 2000 à 2005, il est président du comité politique européenne du Medef.
En janvier 2000, Yves-Thibault de Silguy devient membre du directoire de Suez Lyonnaise des Eaux, puis est nommé directeur général de Suez de 2001 à 2003. Ensuite, il exerce les fonctions de délégué général de Suez de 2003 à juin 2006. Il est nommé président du Conseil d’administration de VINCI le 1er juin 2006 et démissionne de ses fonctions chez Suez. En mai 2010, il devient vice-président administrateur référent du Conseil d’administration de VINCI. D’octobre 2018 à avril 2022, il était vice-président du Conseil d’administration de VINCI.
2007
La construction intègre des métiers de spécialité dans ses activités
2008
Construction du viaduc de la Grande Ravine à La Réunion
La route des Tamarins, une liaison de 34 km taillée dans le relief accidenté de l’île, est un véritable festival d’ouvrages de différentes natures, certains d’entre eux affichant un caractère exceptionnel. Plusieurs entreprises de VINCI Construction sont présentes sur ce vaste chantier, en particulier autour de l’impressionnant viaduc de la Grande Ravine.
C’est une fine lame qui s’est élancée en octobre au-dessus du vide, sans piles ni haubans, pour ne pas mettre en danger le puffin de Baillon, un oiseau rare qui niche au fond de cette brèche large de 290 m et profonde de 170 m. Pour la franchir, VINCI Construction a conçu cet ouvrage innovant à effet d’arc limité. Une partie des charges du tablier métallique est renvoyée vers le terrain, dûment conforté, et l’autre partie dans des câbles de précontrainte : des tirants intégrés dans le tablier et ancrés dans les contrepoids enterrés qui prolongent les énormes culées encastrées dans les flancs des parois. Outre le génie civil du pont, piloté par Dodin Campenon Bernard, et la précontrainte, réalisée par Freyssinet, l’étanchéité des chaussées a été réalisé par Eurovia. L’ouvrage a été mis en service en 2009.
2010
Cegelec rejoint VINCI Energies
Xavier Huillard (Président-directeur général depuis mai 2010)
Xavier Huillard est diplômé de l’École polytechnique et de l’École nationale des ponts et chaussées. Il a fait l’essentiel de sa carrière dans les métiers de la construction en France et à l’étranger. Il rejoint Sogea en décembre 1996, en tant que directeur général adjoint chargé de l’international et des travaux spécifiques, puis en devient président-directeur général en 1998. Nommé directeur général adjoint de VINCI en mars 1998, il est président de VINCI Construction de 2000 à 2002.
Il est nommé directeur général délégué de VINCI et exerce les fonctions de président-directeur général de VINCI Energies de 2002 à 2004, puis de président de cette société de 2004 à 2005. Il devient administrateur-directeur général de VINCI en 2006 et président-directeur général de VINCI le 6 mai 2010. Il a été président de l’Institut de l’entreprise de janvier 2011 à janvier 2017.
2010
Construction de 45 km de pipelines en Papouasie-Nouvelle-Guinée
2011
Construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux
2012
Livraison de la Cité du Cinéma
VINCI Immobilier livre la Cité du Cinéma à Saint-Denis, nouveau pôle dédié au septième art imaginé par Luc Besson, regroupant l’ensemble des métiers de la filière cinématographique en France. Cet ensemble de 62 000 m2 offre notamment 9 plateaux de tournage, des ateliers pour la fabrication des décors, des locaux de formation pour l’École nationale supérieure Louis Lumière, une salle de projection, une rue couverte, des espaces tertiaires ainsi que des services communs, des boutiques et un restaurant.
2013
Développement décisif dans les concessions aéroportuaires
2014
VINCI Energies se renforce à l’international
2014
Inauguration de la Fondation Louis Vuitton
2015
VINCI Airports étoffe son réseau de plateformes
2015
Concessionnaires et constructeurs à l’œuvre à l’aéroport de Santiago du Chili
2015
Réalisation et exploitation de l’autoroute Regina Bypass au Canada
2016
Développement de concessions d’infrastructures routières à l’international
2017
Mise en service de la LGV SEA Tours-Bordeaux
2019
Livraison de l’enceinte de confinement de Tchernobyl
2019
Inauguration du Pont de l’Atlantique au Panama
2020
Rapprochement des métiers de VINCI Construction et d’Eurovia
2021
Réalisation d’infrastructures électriques au Bénin
2021
VINCI Construction participe aux travaux de la liaison ferroviaire Lyon-Turin
2021
Mise en service du contournement Ouest de Strasbourg
2022
Acquisition de Cobra IS