Hors évènements exceptionnels, le trafic de VINCI Autoroutes devrait continuer de se montrer résilient en 2024, et même afficher une légère hausse par rapport à celui de 2023. Dans la durée, son évolution reflète la part prépondérante et pérenne de la route, qui représente plus de 85 % des déplacements en France et qu’aucun scénario prospectif ne permet de faire baisser en dessous de 80 %. De son côté, le trafic sur les infrastructures routières à l’international devrait connaître une nouvelle progression, favorisée par l’intégration des autoroutes brésiliennes en 2023 et l’extension du réseau en exploitation en Allemagne et en République tchèque à partir de 2024.
Dans le secteur aéroportuaire, malgré des différences selon les plateformes et les implantations géographiques, le trafic de VINCI Airports devrait rester tonique et dépasser légèrement au global son niveau de 2019. Comme l’atteste le rebond de l’activité sur la majorité des plateformes après la crise sanitaire, les besoins structurels de mobilité, en particulier pour les voyages affinitaires et touristiques, devraient continuer de soutenir à moyen et long termes la croissance du trafic.
Poursuivant et accélérant les initiatives déjà engagées, les pôles de la branche concessions s’emploieront à réduire l’empreinte environnementale directe de leurs activités, tout en accompagnant l’ensemble de leurs parties prenantes dans un objectif commun de décarbonation des mobilités. Les investissements nécessaires, au cours des prochaines années et décennies, pour transformer les autoroutes et les aéroports en infrastructures bas carbone et résilientes au changement climatique rendent encore plus pertinent le recours au cadre contractuel des concessions, qui permet de mobiliser les capitaux requis sans peser sur la dette publique. Ces mutations confortent le Groupe dans sa stratégie de temps long et son positionnement au cœur des enjeux de mobilité durable.