DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2023

Informations générales et éléments financiers

1.4.3 Attraction et rétention des talents

L’enjeu de l’attraction et de la rétention des talents est essentiel dans un groupe où l’activité des chantiers évolue très vite et où la spécialisation des métiers et des expertises donne un avantage concurrentiel dans les réponses aux appels d’offres.

Identification du risque Procédures de gestion du risque
Identification du risque
  • Manque d’attractivité des métiers du Groupe, faible notoriété de la marque employeur des entreprises du Groupe.
  • Manque d’incitations et d’évolutions professionnelles.
  • Compétition accrue entre employeurs.
  • Conséquences possibles :
  • Difficultés à conserver des salariés qualifiés et formés aux métiers spécifiques du Groupe.
  • Difficultés à répondre aux besoins des projets.
  • Difficultés à réaliser les projets avec le standard qualité du Groupe dues à un manque de personnel compétent.
  • Délais ou annulation des projets.
  • Atteinte à la réputation en cas de défaut de la qualité des ouvrages en raison d’un manque de compétences.
Procédures de gestion du risque
  • Accroissement des compétences des salariés du Groupe selon un cycle de développement du capital humain (objectifs de formation et d’évolution dans l’entretien annuel).
  • Mise en place d’un programme de formation pour chaque collaborateur.
  • Développement de programmes favorisant les mobilités internes.
  • Mise en place de partenariats locaux avec des acteurs économiques, sociaux, institutionnels, académiques ou associatifs.
  • Mise en œuvre de programmes de développement des compétences à destination de salariés recrutés localement, notamment dans le cadre de contrats d’insertion.
  • Développement des actions favorisant la diversité dans les équipes en luttant contre les discriminations au sein des entreprises du Groupe.
  • Association des salariés au partage des fruits de la performance du Groupe.
  • Développement d’actions favorisant l’engagement citoyen des salariés du Groupe.
  • Valorisation de la « marque employeur » ; actions de sensibilisation dans les écoles.
1.5 Risques environnementaux

Les entreprises du Groupe peuvent être soumises à des risques liés à l’environnement des projets et territoires dans lesquels elles interviennent, notamment des risques liés au changement climatique et à la contamination potentielle des milieux naturels.

Ces risques environnementaux sont analysés dès la phase d’appel d’offres, au regard des enjeux humains, techniques, financiers et juridiques qu’ils génèrent. Les solutions élaborées et dimensionnées avec les équipes de développement prennent en compte le plus en amont possible ces enjeux. Une analyse est réalisée afin de définir les modalités de préservation de l’environnement sur les territoires. Elle est complétée, le cas échéant, d’une consultation auprès des parties prenantes locales et réévaluée régulièrement en fonction de l’évolution des activités. Des solutions techniques et organisationnelles appropriées sont mises en œuvre pour réduire les risques. Les compagnies d’assurances sont également impliquées dans l’analyse, afin d’adapter leurs contrats aux risques résiduels du projet.

La prise en compte de ces risques évolue tout au long de la vie des projets, y compris lors de la phase d’exploitation des infrastructures. Les coûts de remise en état liés à des évènements climatiques majeurs peuvent être partiellement pris en charge par les compagnies d’assurances. Au-delà des aspects économiques, les risques environnementaux s’apprécient en matière d’image et de réputation, l’exploitation pouvant être durablement affectée par leurs conséquences. Dans une perspective de plus long terme, la transition environnementale et l’incertitude des signaux de marché qu’elle engendre peuvent aussi constituer un facteur de risques (voir paragraphe 1.2.2 : Conformité législative et réglementaire, page 178).

Par ailleurs, les enjeux environnementaux relatifs aux activités du Groupe et leurs impacts sur l’environnement sont analysés selon les principes de la « double matérialité » et détaillés plus spécifiquement en fonction de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme) dans le paragraphe 4.4 du Plan de vigilance : La vigilance en matière d’environnement, pages 279 à 290.

1.5.1 Risques physiques liés au changement climatique

Dans le contexte du changement climatique, l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des phénomènes climatiques extrêmes rend les risques environnementaux de plus en plus significatifs pour les activités du Groupe. Ils comprennent :

  • les « tempêtes », terme général qui recouvre les phénomènes climatiques provoquant rafales de vents et précipitations (pluie, neige ou grêle) ;
  • les fortes variations de température (canicules, sécheresses, périodes de froid) ;
  • les inondations, par crue, par ruissellement à la suite de précipitations trop importantes ou par submersion marine, pouvant provoquer des glissements de terrain et renforcer les phénomènes d’érosion ;
  • les éboulements ou d’autres mouvements des sols comme le risque de retrait-gonflement des argiles, pouvant affecter les bâtiments et les infrastructures. L’évaluation de ce risque a été réalisée dans le contexte du scénario RCP 4.5 (scénario dit « pessimiste » présentant une forte probabilité de réchauffement allant jusqu’à + 3,3 °C à la fin du siècle).
Identification du risque Procédures de gestion du risque
Identification du risque
  • Phénomènes climatiques extrêmes.
Conséquences possibles :
  • Dommages aux installations et aux matériels.
  • Impacts sur les conditions de santé et de sécurité des collaborateurs.
  • Impacts financiers liés à l’augmentation des dépenses nécessaires à l’entretien ou à la remise en état des infrastructures et matériels, pertes liées à l’exploitation et à l’allongement des délais de réalisation des projets.
  • Impacts en matière d’image et de réputation pour le Groupe en cas de défaut des prestations fournies (qualité des ouvrages, délais de réalisation, etc.).
Procédures de gestion du risque
  • Identification préalable des risques encourus sur le territoire concerné, mise en place de moyens techniques d’atténuation des phénomènes climatiques extrêmes (batardeaux, pompes, bassins, éléments de refroidissement, etc.) et prise en compte des coûts correspondants lors du chiffrage du projet.
  • Mise en place d’un business continuity plan (BCP) pour certains actifs concédés (aéroports, par exemple).
  • Mise en œuvre de procédures d’urgence, en coopération avec les acteurs locaux, pour répondre aux évènements climatiques extrêmes (journées « intempéries » pour les salariés, évacuation du matériel, etc.) ainsi que pour la reprise d’activité après les évènements.
  • Gestion des imprévus avec les services concernés des sociétés d’assurances.
1.5.2 Raréfaction des ressources

Les modifications de l’équilibre climatique naturel s’accompagnent d’une raréfaction de certaines matières premières (minéraux, métaux rares, énergies fossiles) et de l’extension des zones de stress hydrique. Certaines activités du Groupe dépendant de la disponibilité de ces ressources, leur diminution a une influence directe sur les capacités d’approvisionnement nécessaires à l’exécution des projets et des concessions.

Identification du risque Procédures de gestion du risque
Identification du risque
  • Raréfaction des ressources.
  • Extension des zones de stress hydrique.
Conséquences possibles :
  • Impacts financiers du fait de l’augmentation possible du coût de certains matériaux.
  • Impacts en matière d’image et de réputation pour le Groupe en cas de défaut des prestations fournies (qualité des ouvrages, délais de réalisation, etc.).
Procédures de gestion du risque
  • Mise en œuvre de solutions d’écoconception visant à réduire l’usage de certaines matières premières et à réemployer, réutiliser ou recycler les matériaux de déconstruction dans une démarche d’économie circulaire.
  • Identification des zones de stress hydrique sur les sites des projets afin d’adapter les méthodes de construction et d’exploitation.
  • Réduction des consommations d’eau et développement de solutions de réutilisation de l’eau sur certains sites.
  • Adaptation des procédés.