La répartition par pôle de métier des immobilisations corporelles au 31 décembre 2021 s’établit comme suit :
Concessions | Énergie | Construction | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
(en millions d'euros) | VINCI Autoroutes VINCI Airports Autres concessions | VINCI Energies | Cobra IS | VINCI Construction | VINCI Immobilier et holdings | Total |
Immobilisations d’exploitation du domaine concédé | 1 050 | - | - | - | - | 1 050 |
Terrains | 146 | 53 | 10 | 691 | 96 | 997 |
Constructions et immeubles de placement | 1 492 | 180 | 119 | 514 | 455 | 2 760 |
Matériels, installations techniques et agencements | 1 069 | 332 | 49 | 1 832 | 129 | 3 412 |
Droits d’usage liés aux actifs loués | 310 | 827 | 85 | 685 | 177 | 2 084 |
Total au 31 décembre 2021 | 4 067 | 1 392 | 264 | 3 724 | 856 | 10 303 |
Total au 31 décembre 2020 | 4 130 | 1 324 | - | 3 628 | 677 | 9 760 |
Les immobilisations corporelles et incorporelles font l’objet de tests de perte de valeur lorsque des indices de dépréciation surviennent. Pour les immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie et les immobilisations en cours, un test est réalisé au minimum une fois par an ou dès lors qu’un indice de perte de valeur apparaît.
Les actifs soumis aux tests de perte de valeur sont regroupés au sein d’unités génératrices de trésorerie (UGT) correspondant à des ensembles homogènes d’actifs dont l’utilisation génère des flux d’entrée de trésorerie identifiables.
Conformément à la norme IAS 36, les critères retenus pour apprécier les indices de perte de valeur sont indifféremment des critères externes (ex : évolution significative des données de marché…) ou internes (ex : diminution significative du chiffre d’affaires…).
Les autres immobilisations incorporelles comprennent le droit d’opérer de l’aéroport de Londres Gatwick pour 6 591 millions d’euros au 31 décembre 2021. Ce droit d’exploitation étant assimilé à une licence perpétuelle, il n’est pas amorti et fait l’objet d’un test de perte de valeur au moins une fois par an. Ce test a été effectué au 31 décembre 2021 sur la base des hypothèses suivantes :
Au 31 décembre 2021, la valeur recouvrable de ce droit d’opérer, déterminée selon les hypothèses ci-dessus, reste supérieure à sa valeur nette comptable.
Il ressort des calculs de sensibilité qu’une hausse de 50 points de base du taux d’actualisation ou une baisse des cash-flows d’exploitation prévisionnels de 5 % se traduiraient par une baisse de la valeur d’utilité de respectivement 1,9 milliard d’euros et 0,7 milliard d’euros. Dans ces scenario, la valeur d’utilité resterait supérieure à la valeur nette comptable du droit d’exploitation.
Compte tenu des incertitudes liées à la crise sanitaire, des tests de sensibilité complémentaires ont été réalisés au 31 décembre 2021.
Une hausse de 100 points de base du taux d’actualisation conduirait à une variation de la valeur d’utilité de 3,4 milliards d’euros. Dans ce scenario, la valeur d’utilité resterait néanmoins supérieure à la valeur nette comptable de l’actif au 31 décembre 2021.
Les immobilisations corporelles et incorporelles font l’objet de tests de perte de valeur lorsque des indices de dépréciation surviennent. Pour les immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie et les immobilisations en cours, un test est réalisé au minimum une fois par an ou dès lors qu’un indice de perte de valeur apparaît.
Les actifs soumis aux tests de perte de valeur sont regroupés au sein d’unités génératrices de trésorerie (UGT) correspondant à des ensembles homogènes d’actifs dont l’utilisation génère des flux d’entrée de trésorerie identifiables.
Conformément à la norme IAS 36, les critères retenus pour apprécier les indices de perte de valeur sont indifféremment des critères externes (ex : évolution significative des données de marché…) ou internes (ex : diminution significative du chiffre d’affaires…).
Les prêts et créances évalués au coût amorti comprennent principalement des créances rattachées à des participations dont des avances d’actionnaires aux filiales gérant des projets en concession ou partenariat public-privé pour 730 millions d’euros (775 millions d’euros au 31 décembre 2020). Ils sont présentés à l’actif du bilan consolidé, dans le poste « Autres actifs financiers non courants » (pour la part à plus d’un an). La part à moins d’un an des prêts et créances est classée en « Autres actifs financiers courants » pour un montant de 78 millions d’euros au 31 décembre 2021 (12 millions d’euros au 31 décembre 2020).