Identification du risque |
Procédures de gestion du risque |
- – Violation des principes éthiques du Groupe.
- – Violation des réglementations anticorruption.
- – Violation des règles de la concurrence.
- Conséquences possibles :
- – Atteinte à l’image et à la réputation du Groupe.
- – Atteinte à la confiance des investisseurs, clients ou partenaires.
- – Exclusion des marchés publics.
- – Amendes.
- – Redressement ou résiliation de contrats.
- – Difficulté de soumissionner à des appels d’offres.
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- – Violation des principes éthiques du Groupe.
- – Violation des réglementations anticorruption.
- – Violation des règles de la concurrence.
- Conséquences possibles :
- – Atteinte à l’image et à la réputation du Groupe.
- – Atteinte à la confiance des investisseurs, clients ou partenaires.
- – Exclusion des marchés publics.
- – Amendes.
- – Redressement ou résiliation de contrats.
- – Difficulté de soumissionner à des appels d’offres.
Procédures de gestion du risque
- – Engagement fort du management au plus haut niveau.
- – Gouvernance structurée :
- ▶ le comité Éthique et Vigilance (composé de sept membres, dont cinq membres du comité Exécutif) supervise l’évolution et le déploiement des dispositifs de conformité couverts par la Charte éthique et comportements, notamment en matière de :
- – prévention de la corruption,
- – prévention des atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement, résultant des activités du Groupe ;
- ▶ le club Éthique et Conformité, réunissant la directrice éthique et vigilance, le directeur de l’audit et des représentants de chacun des pôles et des divisions, assure une veille sur les législations relatives à l’éthique et le partage des bonnes pratiques ;
- ▶ le club des référents RGPD accompagne les pôles afin de garantir la conformité du Groupe au regard du règlement n° 2016/679 sur la protection des données (RGPD).
- – Programmes de formation et d’information, afin de détecter et de prévenir les faits de corruption, notamment par une large diffusion au sein du Groupe et auprès de ses partenaires de la Charte éthique et comportements et du Code de conduite anticorruption.
- – Évaluation multicritère des tiers (clients, fournisseurs, sous-traitants, prestataires) par des questionnaires, due diligences et audits qualité.
- – Dispositif d’alerte : VINCI Integrity, plateforme numérique ouverte de signalement de manquements graves aux règles et engagements du Groupe.
La description du dispositif interne de VINCI pour gérer les risques éthiques est détaillée au paragraphe 2.4 : L’éthique des affaires, de la section E : Informations sociales, sociétales et environnementales, page 201. |
2.7 Risques financiers et économiques
2.7.1 Évolution du contexte économique et fiscal
Identification du risque |
Procédures de gestion du risque |
Dégradation du contexte économique des marchés sur lesquels opère VINCI
- – Ralentissement de la demande.
- – Renforcement de la concurrence.
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Dégradation du contexte économique des marchés sur lesquels opère VINCI
- – Ralentissement de la demande.
- – Renforcement de la concurrence.
Procédures de gestion du risque
- - Diversification des métiers du Groupe.
- - Diversification géographique de l’activité.
- - Contrôle des prises de commandes en amont.
- - Suivi du carnet de commandes et des marges.
- - Réactivité et agilité des entreprises du Groupe.
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Évolution non prévue de la fiscalité
- – Impact sur les offres déjà remises aux clients, sur les marges des entreprises du Groupe et sur la valorisation des opérations de croissance externe.
- – Risques de nature déclarative (dépôt tardif, inexactitudes ou manquements déclaratifs) ou technique (manque de formalisation, mauvaise interprétation d’une règle, etc.), qui peuvent par incidence avoir des impacts réputationnels et des conséquences financières négatives.
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Évolution non prévue de la fiscalité
- – Impact sur les offres déjà remises aux clients, sur les marges des entreprises du Groupe et sur la valorisation des opérations de croissance externe.
- – Risques de nature déclarative (dépôt tardif, inexactitudes ou manquements déclaratifs) ou technique (manque de formalisation, mauvaise interprétation d’une règle, etc.), qui peuvent par incidence avoir des impacts réputationnels et des conséquences financières négatives.
Procédures de gestion du risque
- – Engagement du Groupe à remplir ses obligations fiscales dans le respect des droits locaux et internationaux en vigueur.
- – Suivi des évolutions fiscales par les directions financières des entreprises du Groupe et du Holding.
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2.7.2 Risques financiers
La gestion des risques financiers est détaillée dans la note J.27 de l’Annexe aux comptes consolidés, page 326.
Identification du risque |
Procédures de gestion du risque |
a) Risque de liquidité au titre, notamment :
- – des obligations de remboursement de la dette existante ;
- – des engagements de financement des programmes d’investissement des sociétés concessionnaires ;
- – des besoins généraux du Groupe.
Certains contrats de financement comportent des clauses de remboursement anticipé en cas de non-respect de covenants financiers.
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a) Risque de liquidité au titre, notamment :
- – des obligations de remboursement de la dette existante ;
- – des engagements de financement des programmes d’investissement des sociétés concessionnaires ;
- – des besoins généraux du Groupe.
Certains contrats de financement comportent des clauses de remboursement anticipé en cas de non-respect de covenants financiers.
Procédures de gestion du risque
- – Préservation de la notation financière (voir point c).
- – Allongement de la maturité de la dette.
- – Diversification des sources de financement.
- – Centralisation de la trésorerie des pôles.
- – Maintien d’un niveau minimum de trésorerie nette gérée en central.
- – Mise en place de lignes de crédit confirmées non utilisées (back-up).
- – Mise en place d’un reporting au sein du Groupe pour suivre l’évolution des covenants financiers et, le cas échéant, négocier avec les prêteurs pour prévenir les cas de défauts potentiels liés au non-respect des covenants.
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b) Risque de marché
- – Risque de taux : évolution des taux d’intérêt et des marges de crédit (spreads) appliquées par les prêteurs.
- – Risque de change pour les activités et investissements réalisés hors zone euro.
- – Risque matières premières sur les approvisionnements (bitume, carburant, béton, métaux, bois, etc.) et sur les sources de revenus de certains clients.
- – Risque sur actions : participation dans des entités cotées, autodétention, actifs de couverture d’engagement de retraite, etc.
- – Risque lié à l’inflation.
- – Étroitesse des marchés financiers dans les pays émergents.
- – Risques de non-transfert.
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b) Risque de marché
- – Risque de taux : évolution des taux d’intérêt et des marges de crédit (spreads) appliquées par les prêteurs.
- – Risque de change pour les activités et investissements réalisés hors zone euro.
- – Risque matières premières sur les approvisionnements (bitume, carburant, béton, métaux, bois, etc.) et sur les sources de revenus de certains clients.
- – Risque sur actions : participation dans des entités cotées, autodétention, actifs de couverture d’engagement de retraite, etc.
- – Risque lié à l’inflation.
- – Étroitesse des marchés financiers dans les pays émergents.
- – Risques de non-transfert.
Procédures de gestion du risque
- – Centralisation des opérations de marché (front office).
- – Politique de variabilisation de la dette nette (en fonction d’un multiple d’Ebitda), maintien du solde de dette nette à taux fixe afin de maîtriser au mieux les frais financiers du Groupe.
- – Politique de couverture du risque de change transactionnel (couverture systématique) et patrimonial (analyse de la pertinence devise par devise).
- – Gestion au cas par cas du risque de fluctuation des prix des matières premières (avances de démarrage, accords avec les fournisseurs, utilisation d’instruments dérivés).
- – Revues périodiques des actifs de couverture d’engagement de retraite.
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c) Risque de dégradation de la notation financière des entités notées du Groupe (VINCI SA, ASF, Cofiroute, Londres Gatwick) à la suite :
- – d’évènements affectant matériellement la situation financière de VINCI ou de ses filiales ;
- – d’une modification significative du profil de métiers du Groupe ;
- – d’un changement de méthodologies des agences ;
avec pour conséquence un renchérissement des conditions de financement du Groupe, voire un accès plus difficile aux financements sur les marchés.
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c) Risque de dégradation de la notation financière des entités notées du Groupe (VINCI SA, ASF, Cofiroute, Londres Gatwick) à la suite :
- – d’évènements affectant matériellement la situation financière de VINCI ou de ses filiales ;
- – d’une modification significative du profil de métiers du Groupe ;
- – d’un changement de méthodologies des agences ;
avec pour conséquence un renchérissement des conditions de financement du Groupe, voire un accès plus difficile aux financements sur les marchés.
Procédures de gestion du risque
- – Mise en place d’un monitoring des ratios financiers (réels et prévisionnels) suivis par les agences, contribuant à la détermination de la notation.
- – Échanges réguliers avec les agences de notation et suivi des changements de méthodologie susceptibles d’affecter la notation du Groupe.
- – Lors d’études d’acquisitions importantes, présentation de projections financières aux agences de notation afin d’obtenir leur avis sur les impacts éventuels sur la notation du Groupe.
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d) Risque de contrepartie dans le cadre des contrats et instruments financiers souscrits auprès de banques et d’institutions financières, dans l’hypothèse où le débiteur ne pourrait honorer tout ou partie de ses engagements.
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d) Risque de contrepartie dans le cadre des contrats et instruments financiers souscrits auprès de banques et d’institutions financières, dans l’hypothèse où le débiteur ne pourrait honorer tout ou partie de ses engagements.
Procédures de gestion du risque
- – Centralisation de la trésorerie et des besoins de financements des pôles.
- – Placement de la trésorerie sur des supports court terme liquides, auprès de banques relationnelles (critères de rating minimum) et sur des OPCVM monétaires, avec suivi centralisé des plafonds d’expositions et ratios d’emprise.
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