Document d’enregistrement universel 2021

Informations générales et éléments financiers

2.3.2 Fraudes
Identification du risque Procédures de gestion du risque

Fraude : acte intentionnel d’un tiers ou d’un collaborateur visant à détourner des actifs du Groupe. Un groupe décentralisé et diversifié comme VINCI est exposé aux risques de fraude interne ou externe, notamment sur les moyens de paiement. Les tentatives de fraude visent généralement les personnes impliquées dans la chaîne de paiement aux tiers.

Conséquences possibles :

– Perte financière.

– Atteinte à la réputation du Groupe.

Fraude : acte intentionnel d’un tiers ou d’un collaborateur visant à détourner des actifs du Groupe. Un groupe décentralisé et diversifié comme VINCI est exposé aux risques de fraude interne ou externe, notamment sur les moyens de paiement. Les tentatives de fraude visent généralement les personnes impliquées dans la chaîne de paiement aux tiers.

Conséquences possibles :

– Perte financière.

– Atteinte à la réputation du Groupe.

Procédures de gestion du risque

La prévention de la fraude externe mobilise plusieurs services de la direction Financière, de la direction de la Sûreté et de la direction des Systèmes d’information du Groupe. Le dispositif central inclut un reporting sur une plateforme en ligne (avec un lien sur l’intranet VINCI) permettant une action immédiate des services centraux et une analyse des tentatives de fraude. De plus, un dispositif de prévention des fraudes a été mis en ligne sur l’intranet du Groupe. Il comprend les instructions précisant la conduite à tenir dans les cas de suspicion de fraude, les lignes directrices concernant les moyens de paiement et les mesures de sensibilisation auprès des acteurs clés. Des informations spécifiques et des recommandations sont régulièrement diffusées aux directeurs administratifs et financiers et aux référents antifraude.

Une fiche pratique rappelant les consignes à adopter en télétravail a été diffusée à l’ensemble des collaborateurs du Groupe. La prévention de la fraude interne s’appuie, quant à elle, sur la Charte éthique et comportements ainsi que sur des actions de sensibilisation ou de formation spécifiques. Elle est décrite dans la section E : Informations sociales, sociétales et environnementales, page 201. En outre, une nouvelle procédure intitulée « Prévention et lutte contre la fraude VINCI SA » a été publiée sur l’intranet du Groupe. Celle-ci traite de la fraude externe et interne, et fait la synthèse des acteurs du Groupe impliqués dans la lutte contre la fraude ainsi que de l’ensemble des dispositifs mis en place pour prévenir et lutter efficacement contre la fraude.

2.4 Risques sociaux et sociétaux

Les risques sociaux et sociétaux du Groupe sont décrits et complétés dans le chapitre E.4 du document d’enregistrement universel, relatif au plan de vigilance (voir page 233). Les informations disponibles dans cette section relèvent à la fois des enjeux extérieurs que les activités de VINCI font porter sur les questions sociales et sociétales, et de l’impact des enjeux sociaux et sociétaux sur les risques du Groupe.

Les entreprises du Groupe sont confrontées à des risques liés aux conditions de travail des salariés qu’elles emploient, mais aussi aux impacts significatifs sur les territoires dans lesquels elles agissent, auprès des populations et des parties prenantes concernées. Ces risques sociaux et sociétaux sont pris en compte à chaque étape des projets et analysés dès l’amont afin d’identifier les enjeux locaux et les attentes des parties prenantes, notamment des salariés et de leurs représentants. L’analyse des risques s’accompagne de la mise en place de mesures adaptées. Des analyses régulières sont menées tout au long de la vie d’un projet.

2.4.1 Droits humains

Les entreprises de VINCI sont ancrées dans des territoires aux normes du travail très diverses. Elles doivent également répondre à des normes internationales en matière de droits humains : le Global Compact, dont VINCI est signataire depuis 2003, les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, et les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Les entreprises du Groupe veillent au respect des droits humains dans leurs opérations et attachent une grande importance aux conditions de travail de leurs collaborateurs et de leurs sous-traitants ainsi qu’au respect des communautés locales. Elles restent exposées à des alertes ou des controverses de la part d’organisations non gouvernementales, notamment des associations de défense des droits humains, de communautés locales et populations riveraines, d’organisations ou d’institutions internationales, ou encore de bailleurs de fonds institutionnels. Celles-ci sont de nature à affecter l’image du Groupe.

Identification du risque Procédures de gestion du risque
  • Risques inhérents à la nature des métiers de la construction : part importante de la main-d’œuvre, caractère cyclique et multiplicité des acteurs de la chaîne de valeur (sous-traitants, personnel intérimaire).
  • Manque de formation du personnel et/ou de référentiels clairs, non-respect des règles du Groupe.
  • Expropriations des populations locales par les parties prenantes publiques.

Conséquences possibles :

  •  Dégradation des relations avec les parties prenantes.
  • Procédures judiciaires et conflits potentiels avec les instances de représentation du personnel, les organisations non gouvernementales et les associations de protection des droits.
  • Manque de crédit auprès des investisseurs et des organisations internationales.
  • Atteinte à la réputation du Groupe.
  • Risques inhérents à la nature des métiers de la construction : part importante de la main-d’œuvre, caractère cyclique et multiplicité des acteurs de la chaîne de valeur (sous-traitants, personnel intérimaire).
  • Manque de formation du personnel et/ou de référentiels clairs, non-respect des règles du Groupe.
  • Expropriations des populations locales par les parties prenantes publiques.

Conséquences possibles :

  •  Dégradation des relations avec les parties prenantes.
  • Procédures judiciaires et conflits potentiels avec les instances de représentation du personnel, les organisations non gouvernementales et les associations de protection des droits.
  • Manque de crédit auprès des investisseurs et des organisations internationales.
  • Atteinte à la réputation du Groupe.

Procédures de gestion du risque

  • Élaboration et diffusion du Guide VINCI des droits humains (https://www.vinci.com/publi/manifeste/vinci-guide_on_human_rights-fr.pdf), identifiant les risques du Groupe et les lignes directrices associées en faveur des droits humains.
  •  Identification des potentielles sources de controverse sur les projets et des risques encourus dans les territoires.
  • Mise en place de méthodes de concertation, d’outils juridiques et de management adaptés (clauses pour les sous-traitants, élections de délégués du personnel, dialogue avec les communautés locales, etc.).
  • Conduite d’évaluation des droits humains auprès des filiales.
  •  Mise en place de formations et d’actions de sensibilisation dédiées auprès des managers et des collaborateurs.
  •  Participation à des initiatives sectorielles et collaboratives en matière de droits humains.
2.4.2 Santé-sécurité et sûreté des salariés et sous-traitants

Santé-sécurité

Les projets et les opérations, souvent complexes, réalisés par le Groupe sont soumis à des contraintes pouvant menacer les conditions d’hygiène, de sécurité, de santé et de qualité de vie au travail des salariés des entreprises de VINCI et des entreprises sous-traitantes.

Les référents santé-sécurité des pôles du Groupe ont identifié plusieurs risques majeurs.

En cas d’accident ou de presque-accident, l’activité de l’entreprise concernée peut être fortement affectée, et la reprise de cette activité est conditionnée à la mise en œuvre de mesures correctives appropriées.

Sûreté

Compte tenu du grand nombre de pays où le Groupe est présent, certaines activités peuvent être affectées par diverses formes d’instabilité sociale ou politique (actes de terrorisme, conflits armés, embargos, saisies de comptes bancaires ou de matériels, etc.) ainsi que par des actes de malveillance, délictueux (vandalisme, vols sur chantier) ou criminels (agressions, enlèvements).